ARGUMENT

TOURBILLONS
Six tourbillons, cinq calmes plats

En 1990, Georges Aperghis écrivait six pages de notes tourbillonnantes et essoufflantes. Jeu du musicien avec le langage en une étrange succession de syllabes et de mots, ces petites pièces de concert, mi-fantaisistes, mi-nostalgiques, s'accordaient avec la palète de la formidable voix de Martine Viard. Les Calmes plats vinrent, plus tard, joindre ces Tourbillons endiablés : complément serein et reposant du premier tableau, ils donnaient à entendre l'autre face de la chanteuse.

Mises en scène dans un solo aux multiples facettes, ponctué de Prières d'insérer écrites par Olivier Cadiot comme de brefs décalages, insolites et incisifs, les pièces du puzzle sont là, rassemblées. L'image définitive est dans le spectacle, celle qui représente la chanteuse en pied et en cape, et s'anime, légèrement troublée par les mouvements du double : Jeanne Vitez en discrète marionnettiste, tapie là, au fond, un peu plus loin.
 
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 ARGUMENT
 CALENDRIER