ARGUMENT

DIABELLI
Une interprétation composée sur les Variations Diabelli de Ludwig van Beethoven

Dans l’histoire de la musique, la notoriété du nom de Diabelli (compositeur et éditeur autrichien, 1781-1858) est redevable à Beethoven !
Car de la gentille et simple valse qu’il fit parvenir à de nombreux compositeurs de son temps pour rentabiliser sa maison d’édition, Anton Diabelli reçut en retour le plus grand cycle de variations jamais écrit par Beethoven – après que celui-ci ait initialement refusé de répondre à la commande, prétextant la pauvreté du thème.
L’histoire, bien sûr, retiendra ce chef d’œuvre – cet opus 120 débuté en 1819 et terminé en 1823 – et oubliera les autres variations écrites par les contemporains de Beethoven (parmi eux pourtant, Schubert, Hummel… et même l’archiduc Rodolphe d’Autriche !).
Ce cycle en trente-trois parties est un défit : comment d’une aussi simple proposition, transcender de manière géniale, toutes ses possibilités musicales ?

Presque deux siècles plus tard, le compositeur Hans Zender nous redonne à entendre ce cycle de manière tout aussi inouïe, grâce à une transcription très personnelle pour un ensemble de vingt musiciens (comprenant notamment quatre parties de percussion, un piano, un accordéon, une harpe…). Même si l’exercice est parfaitement accompli ici, il ne s’agit pas à proprement parler d’une orchestration, mais, comme l’évoquait Beethoven lui même d’une « transformation » (en allemand, Veränderung signifie davantage transformation que variation).
 
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P. Rundel © Casa da Musica