Hashirigaki
Heiner Goebbels

Hashirigaki

Spectacle de Heiner Goebbels sur les textes de Gertrude Stein (Extraits de The Making of Americans et «Every Afternoon» tiré de Geography and Plays)

 

 

Musiques :

Heiner GoebbelsThe Beach Boys (Extraits de The Making of Pet sounds), musiques traditionnelles japonaises

avec :

Marie Goyette, Charlotte Engelkes, Yumiko Tanaka

Scénographie et lumière :

Klaus Grünberg

Costumes :

Florence von Gerkan

Son :

Willi Bopp

Assistante à la mise en scène :

Ulrike Hanstein

Assistants :

Mathias Wendelin (décor et lumière), Björn Mehlig (son), Ruth Pulgram (costumes), Irène Hausammann (musique et claviers)

Coproduction :

Théâtre Vidy-Lausanne, T&M-Nanterre, Festival RomaEuropa, Musica per Roma, Mission pour l’An 2000 en France, Deutsches Schauspielhaus-Hambourg, Hebbel Theater-Berlin. Avec le soutien de Pro Helvetia et du Réseau Varèse, Réseau européen pour la création et la diffusion musicales, subventionné par le Programme Culture 2000 de l’Union Européenne.

Création :

18 septembre 2000, Théâtre Vidy, Lausanne

Galerie

Hashirigaki réunit trois interprètes aux talents multiples : tour à tour comédiennes, danseuses, musiciennes, les différentes facettes de leur talent sont sollicitées à chaque moment de ce spectacle au titre japonisant qui signifie à la fois courir, se dépêcher et rédiger, faire des esquisses. Marie Goyette, pianiste canadienne, exceptionnelle personnalité que révéla un précédent spectacle du compositeur allemand (La Reprise) est désormais associée à la danseuse-chanteuse suédoise Charlotte Engelkes et à la stupéfiante joueuse d’instruments traditionnels japonais Yumiko Tanaka. En faisant dialoguer ces trois mondes exotiques sur fond de musiques pop, Heiner Goebbels construit sa propre fable, inspirée de la somme de Gertrude Stein The Making of Americans et d’un texte extrait de Geography and Plays du même auteur.
Heiner Goebbels appréhende de façon décalée les rapports entre le corps et son double, entre l’humain et son espace, et fait résonner la langue, les instruments et les accessoires de façon improbable en revisitant des airs des Beach Boys (Caroline, No, Don’t talk [put your hand on my shoulder] et I just wasn’t made for these times). Plasticien autant que musicien, bricoleur et recycleur tout à la fois, l’artiste collectionne dans Hashirigaki des instants d’étrangeté, les sonorise et les colorise, histoire de bouleverser nos repères perceptifs.

Représentations :
9 au 30 mars 2001 : Théâtre des Amandiers, Nanterre (création en France)

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